Charter Document - 04830071

Charter Document - 04830071


Charter Number: 04830071
Cartulary Title: Cartulaire de Saint-Thomas d'Épernon et de Notre-Dame de Maintenon
Charter Language: French
Charter Origin: Religious
Charter Type(s): Decree
Date: 1315
Date type: Internal, A.D., Feast
Resource Link(s): Embedded Document
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Cartulaires d'Île-de-France

Charter:

Marie par la grâce de dieu Roine de France A Touz ceus qui ces présentes lettres verront salut Comme plet feust meu deuant nostre baillif de Mante Entre le prieur de Saint Thomas d'Espernon d'une part et le baillif de nostre amée la Contesse d'Aubemalle en la juridiction d'Espernon Et le baillif de nostre amée la Contesse de Montfort pour tant comme à chascun deus touchoit ou pouet touchier dautre part sur ceu que le dit prieur disoit et maintenoit que il son prieuré touz les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré estoient et sunt en saisine destre tenuz gardez et deffenduz par les justiciers du siège de Nogent et les justiciers du dit siège en saisine de les garder et deffendre dès le temps du Roy notre Sire Et depuis ce que la terre de Mante et de Nogent estoit venue en notre main et que toutes foiz que aucuns griès estoient fez au dit prieur aus sougiez et aux habitantz de son dit prieuré des genz des dessus dites contesses ou dautres le dit prieur les diz sougiez et les diz habitanz sen doulaient aus justiciers du dit siège et par les diz justiciers estoient gardez et les griès ostez et diceus fesoient droit jusques à tant que la dite Contesse de Montfort empétra deuers le Roy une lettre contenant la forme qui ensuit [] Et les diz bailliz des dites contesses par tant quie à chacun deus touchoit ou pouet touchier disoient et maintenoient que le dit prieur son prieuré les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré au siège de Mante deuoient ressortir et par les justiciers du dit siège deuoient estre gardez et demenez et faire droit diceus mesmement comme le Roy notre Sire eust voulu mestre le ressort d'Espernon à Mante aussint comme il y auoit mis le ressort de Montfort par les lettres que données auoit sur ceu qui dessus sont dites et de puis tout ceu le dit prieur eust impetrê unes lettres du Roy au contraire contenanz la fourme qui ensuit [] Sur les quieus débaz deuant diz meuz entre les dites parties fèz contraires furent bailléz par escript dune part et dautre et tant procedèrent deuant notre dit baillif que les dessus diz bailliz des dites contesses se delessièrent de leurs fez et ne voudrent plus aler avant sur iceus aincois à la leu avant sur le fet dudit prieur tesmoins traiz et amenez de la partie du dit prieur sur le sien fet jurez et examinez la cause mise par deuers nous veu le procès et la déposition des tesmoinz du dit prieur veu les lettres impétrées de la dite contesse de Montfort et celles impétrées du dit prieur au contraire des quelles les teneurs sont ci dessus dites Eu consueil et déliberation sur ce Dit fu et par arrest que le dit prieur son prieuré les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré par les justiciers du siège de Nogent seront tenuz gardez et deffenduz de touz griès et de touz empeschemenz qui oposez leur seront de quelconques personnes et des quieus ils se doudront ou douloir voudront Et renuoions iceus au dit siège pour reson de garde Item comme plet feust meuz deuant notre baillif de Mante entre le prieur d'Espernon procureur de Maremoustier d'une part et le baillif de notre amée la Contesse d'Aubemalle en la ville d'Espernon dautre sur ce que le dit prieur disoit et maintenoit que le dit baillif la contesse en la justice du dit prieur auoit pris et traist pardeuers soy Guérin Pinguernel qui tué auoit Phlippot Daudin par chaude mellée commanciée entre eus ce que le dit baillif ne pouet ni ne deuoit ou grief et prejudice de la juridicion du dit prieur quar il disoit que par la manière du fet le fet estoit occision duquel la congnoissance li en appartenoit et nemmie murtre Et le dit baillif si disoit que le fet estoit murtre et nemmie occision et pour ce disoit que pardeuers li en deuoit demourer la congnoissance Et sur ce les dites parties sestoient assenti que notre dit baillif en enqueist et seust la verité et la manière du fet parmi les intendiz baillez des dites parties et que sur ce leur feist droit La cause mise pardeuers nous Veu les enquestes dune partie et dautre En consueil et déliberation sur icelles Dit fu et par arrest que le fet dentre les dessus diz Guérin Pinguernel et Phlippot Daudin fu et estoit occision et nemmie murtre et que il appartenoit au dit prieur En tesmoing de laquelle chose nous auons fet seeller ces lettres de notre propre seel Données ou mois de nouembre lan de grace mil trois cenz et quinze le samedi après la feste Saint Martin dyuer

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Marie par la grâce de dieu Roine de France A Touz ceus qui ces présentes lettres verront salut Comme plet feust meu deuant nostre baillif de Mante Entre le prieur de Saint Thomas d'Espernon d'une part et le baillif de nostre amée la Contesse d'Aubemalle en la juridiction d'Espernon Et le baillif de nostre amée la Contesse de Montfort pour tant comme à chascun deus touchoit ou pouet touchier dautre part sur ceu que le dit prieur disoit et maintenoit que il son prieuré touz les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré estoient et sunt en saisine destre tenuz gardez et deffenduz par les justiciers du siège de Nogent et les justiciers du dit siège en saisine de les garder et deffendre dès le temps du Roy notre Sire Et depuis ce que la terre de Mante et de Nogent estoit venue en notre main et que toutes foiz que aucuns griès estoient fez au dit prieur aus sougiez et aux habitantz de son dit prieuré des genz des dessus dites contesses ou dautres le dit prieur les diz sougiez et les diz habitanz sen doulaient aus justiciers du dit siège et par les diz justiciers estoient gardez et les griès ostez et diceus fesoient droit jusques à tant que la dite Contesse de Montfort empétra deuers le Roy une lettre contenant la forme qui ensuit []embed Et les diz bailliz des dites contesses par tant quie à chacun deus touchoit ou pouet touchier disoient et maintenoient que le dit prieur son prieuré les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré au siège de Mante deuoient ressortir et par les justiciers du dit siège deuoient estre gardez et demenez et faire droit diceus mesmement comme le Roy notre Sire eust voulu mestre le ressort d'Espernon à Mante aussint comme il y auoit mis le ressort de Montfort par les lettres que données auoit sur ceu qui dessus sont dites et de puis tout ceu le dit prieur eust impetrê unes lettres du Roy au contraire contenanz la fourme qui ensuit []embed Sur les quieus débaz deuant diz meuz entre les dites parties fèz contraires furent bailléz par escript dune part et dautre et tant procedèrent deuant notre dit baillif que les dessus diz bailliz des dites contesses se delessièrent de leurs fez et ne voudrent plus aler avant sur iceus aincois à la leu avant sur le fet dudit prieur tesmoins traiz et amenez de la partie du dit prieur sur le sien fet jurez et examinez la cause mise par deuers nous veu le procès et la déposition des tesmoinz du dit prieur veu les lettres impétrées de la dite contesse de Montfort et celles impétrées du dit prieur au contraire des quelles les teneurs sont ci dessus dites Eu consueil et déliberation sur ce Dit fu et par arrest que le dit prieur son prieuré les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré par les justiciers du siège de Nogent seront tenuz gardez et deffenduz de touz griès et de touz empeschemenz qui oposez leur seront de quelconques personnes et des quieus ils se doudront ou douloir voudront Et renuoions iceus au dit siège pour reson de garde Item comme plet feust meuz deuant notre baillif de Mante entre le prieur d'Espernon procureur de Maremoustier d'une part et le baillif de notre amée la Contesse d'Aubemalle en la ville d'Espernon dautre sur ce que le dit prieur disoit et maintenoit que le dit baillif la contesse en la justice du dit prieur auoit pris et traist pardeuers soy Guérin Pinguernel qui tué auoit Phlippot Daudin par chaude mellée commanciée entre eus ce que le dit baillif ne pouet ni ne deuoit ou grief et prejudice de la juridicion du dit prieur quar il disoit que par la manière du fet le fet estoit occision duquel la congnoissance li en appartenoit et nemmie murtre Et le dit baillif si disoit que le fet estoit murtre et nemmie occision et pour ce disoit que pardeuers li en deuoit demourer la congnoissance Et sur ce les dites parties sestoient assenti que notre dit baillif en enqueist et seust la verité et la manière du fet parmi les intendiz baillez des dites parties et que sur ce leur feist droit La cause mise pardeuers nous Veu les enquestes dune partie et dautre En consueil et déliberation sur icelles Dit fu et par arrest que le fet dentre les dessus diz Guérin Pinguernel et Phlippot Daudin fu et estoit occision et nemmie murtre et que il appartenoit au dit prieur En tesmoing de laquelle chose nous auons fet seeller ces lettres de notre propre seel Données ou mois de nouembre lan de grace mil trois cenz et quinze le samedi après la feste Saint Martin dyuer